Notre 1ère réunion publique à La Faisanderie en présence d’une assistance fournie (environ une cinquantaine de personnes) le 19 février.
Après la présentation des colistiers par Michel Davy (revenant juste de Caen où il avait débattu sur FR3 avec les 2 autres candidats) et de notre programme tel que figurant sur ce site, des questions très intéressantes furent posées par les personnes assistant à notre réunion.
Michel Davy a bien précisé l’amitié qu’il avait pour Jacques Ollivier ,Gustave Allain et Yvette Regnault et reconnu la qualité de leur travail.
Les 3 premières questions concernaient :
- la maison de retraite
- l’évolution du Plan Local d’Urbanisme (PLU)
- les effectifs de la police municipale
Pour le PLU, il a souligné les trop nombreuses contraintes qui y sont actuellement associées et qui nuisent à une bonne utilisation des différentes ZAC. D’autre part le cabinet d’étude est favorable à la simplification du PLU. Modifier et simplifier ce Plan d’Urbanisme sera donc une des priorités de notre liste.
Concernant la maison de retraite, Michel DAVY a rappelé qu’il s’agissait d’une très bonne idée mais d’un très mauvais projet.C’est un dossier qui a dérapé passant d’un budget initial de 5 Millions d’euros à près de 9 Millions d’euros aujourd’hui ! Et tout cela sans aboutir à un projet beaucoup plus fonctionnel ! En effet la surface du terrain n’est pas proportionnée aux ambitions du projet et ce dernier ne prend pas en compte les dernières exigences médicales en matière d’accueil et de soins à donner aux personnes âgées.
La moyenne d’âge des personnes âgées en maison de retraite est de 87 ans et malheureusement beaucoup de celles-ci sont atteintes de la maladie d’Alzheimer .C’est donc l’ensemble de la structure qu’il faut concevoir pour accueillir ces personnes et non pas une unité de 15 personnes sur les 66 lits prévus.
A ce coût d’investissement initial (9 millions d’euros pour une commune de 3 700 habitants, c’est nettement plus que la Cité des Sports ou que la Crêche qui sont des projets inter-communaux) viendra se greffer un coût de fonctionnement non négligeable (environ 40 emplois relevant de la fonction publique et les charges de fonctionnement pour l’entretien) et l’adaptation continuelle des locaux aux besoins des résidants et aux normes légales.
Certes, certains pourront dire que la Commune va faire un emprunt sur 40 ans pour financer les investissements et que les frais d’hébergement seront réglés par les résidents.
Mais un emprunt sur 40 ans n’est-ce pas beaucoup trop lourd à supporter pour l’endettement de la commune ? D’autant plus que la maison de retraite ne sera pas réservée aux Saint Pairais comme cela a été dit !
Et les frais d’hébergement, qui intègrent l’amortissement des frais d’investissement, seront –ils encore accessibles pour les St Pairais ? Bien sûr, s’agissant d’une maison de retraite communale, ils pourront bénéficier de l’Aide Sociale dès l’entrée dans les lieux, à condition qu’ils fournissent tous les éléments justifiant leur niveau réel de ressources propres et celles de leurs enfants ou de leurs parents proches vers lesquels la commune pourra se tourner pour obtenir la couverture totale des frais.
L’absence de condition de ressources est donc aussi un leurre ! Nous comptons sur le bon sens et la vigilance des St Pairais pour ne pas se laisser abuser.
Le projet de la maison de retraite doit être retravaillé en prenant en compte les attentes des St Pairais et l’avis des professionnels travaillant auprès des personnes âgées.
D’autres questions ont aussi été posées auxquelles Michel DAVY ou les colistiers concernés se sont attachés d’y répondre :
- La demande légitime pour la réduction de la vitesse des véhicules à 70 Km/h dans la traversée du hameau de la Maréchallerie ainsi que l’éclairage le long de la route dans cette même zone.
- Tous les quartiers de St Pair ne semblent pas bénéficier des mêmes conditions d’éclairage. Il y aura donc lieu de faire l’inventaire de la situation et d’apporter les mesures correctives adéquates pour la sécurité des habitants
- L’environnement du rond-point près d’Intermarché n’est pas au niveau de la qualité du nouvel ouvrage.
- La taxe de séjour actuelle que deviendra-t-elle après l’élection ? Elle ne pourra être modifiée pour l’année en cours. Il sera possible d’en revoir les modalités pour l’avenir en concertation avec les personnes concernées.
- Une zone de jeux près de la Faisanderie pour les enfants lorsqu’il ne fait pas beau. Ce n’est pas un dossier facile, car il n’y a pas de terrain disponible pour cela.
- Est-il normal d’abattre des chênes centenaires dans le cadre de l’extension de la zone artisanale alors qu’il était prévu de conserver des zones boisées ? C’est dommage en effet mais cela relève du domaine de l’intercommunalité.
- L’assainissement au Chesnay et à la Mariennée. A voir avec le SIVOM pour redéfinir une programmation des travaux.
- Poids de St Pair dans l’intercommunalité. St pair a 6 délégués et la présidence de 2 commissions : les finances (J. Ollivier) et le tourisme (P. Vallery).
- Problème du nombre de ramassage des containers d’ordures. Les conditions de ramassage des déchets sont à revoir.
- Le grillage qui coupe la route au niveau du lotissement privé de la forêt de Scissy crée un ghetto pour les 5 résidants permanents. Il est vrai que cette coupure est gênante mais la modification de la situation ne peut se faire sans une concertation avec l’ensemble des propriétaires du lotissement (19).
- Quel est l’endettement communal ? 4 Millions d’euros soit à peu près 1300 € par habitant. Cela reste dans la moyenne acceptable compte tenu de la taille de la commune.
- Le droit de préemption sera utilisé par la commune pour maintenir les commerces de bouche dans le cœur du bourg.